Dans le cadre de sa première campagne de financement, la CITIM a la chance de compter sur l’implication de quatre ambassadeur·rices, dont le parcours d’immigration suscite l’admiration. Découvrez l’histoire de l’une d’elle : Iveth Mayorga, ingénieure informaticienne originaire du Mexique, qui travaille aujourd’hui comme conseillère stratégique pour Hydro-Québec.
Pourquoi as-tu décidé d’immigrer au Canada en 2022?
Mon mari a eu une opportunité d’emploi au Québec. On avait déjà envisagé la possibilité d’immigrer aux États-Unis, où les salaires sont intéressants, mais après réflexion, on trouvait que le Canada était plus sécuritaire. En plus, au Québec, il y a la culture d’accueillir les immigrants, donc ici je me sens chez moi, ce qui aurait été plus difficile aux États-Unis.
En arrivant à Montréal, j’avais le choix : j’aurais pu tout de suite commencer à travailler en anglais, mais j’ai préféré me concentrer sur apprendre le français à temps plein. J’adore le français, et je me suis dit que si je voulais demeurer ici, je devais m’intégrer à la société québécoise, et que pour cela, il fallait apprendre la langue! C’est ce qui m’a permis de décrocher mon premier emploi en français. Je me considère vraiment choyée d’avoir pu profiter des programmes du gouvernement comme la francisation!
Peux-tu me parler des défis, mais aussi des beaux moments que tu as vécu dans ton parcours d’immigration?
Un défi pour moi a clairement été d’apprendre le français, et l’une des plus belles surprises que j’ai vécues, c’est l’hiver : la première journée que j’ai vu neiger, j’ai pleuré. J’adore, c’est tellement romantique!
Comment la CITIM t’a aidé dans tout cela?
Je suis rentrée chez Hydro-Québec grâce à la CITIM! J’ai fait le parcours en emploi pour les ingénieurs, puis j’ai participé à une activité de réseautage qui m’a permis de rencontrer des recruteurs d’Hydro-Québec et d’en apprendre plus sur les postes affichés. Julie, ma conseillère en emploi à la CITIM, m’a aussi beaucoup aidé à comprendre le marché du travail au Québec.
Pourquoi as-tu décidé de t’impliquer comme ambassadrice de la campagne de financement de la CITIM?
Quand j’ai découvert l’objectif de la campagne, j’ai su que je devais m’impliquer. Lorsque j’ai immigré, j’avais un permis de travail ouvert. J’ai reçu plusieurs services de la CITIM, mais aujourd’hui, je n’y aurais plus accès. Pourtant, le réseautage, la mise en relation avec des employeurs et personnes qualifiées, ça ouvre beaucoup de portes. C’est la CITIM qui a fait le lien entre moi et le Programme d’intégration des nouveaux arrivants d’Hydro-Québec.
J’ajouterais que c’est important pour moi de m’impliquer comme bénévole. Par exemple, quand j’ai terminé la francisation, j’ai fait du bénévolat à l’Hôpital de Verdun. J’ai aussi été ambassadrice de la campagne Centraide d’Hydro-Québec. La générosité est une valeur québécoise qui me rejoint beaucoup.
Que dirais-tu à la Iveth d’il y a 3 ans?
Sois patiente, sois persévérante!
Aurais-tu un conseil à partager avec les personnes qui immigrent au Canada?
C’est important de ne pas rester chez soi, même l’hiver! Il faut prendre soin de sa santé mentale et ne pas s’isoler. Par exemple, moi, grâce à la francisation, je me suis fait plein d’amis, que je pense conserver toute ma vie!
Le parcours d’Iveth montre l’impact de l’accompagnement de la CITIM. Faites un don dès aujourd’hui et contribuez à offrir ces opportunités aux travailleurs étrangers temporaires : www.citim.org/nous-soutenir/