Les 5 erreurs à éviter pour la location d’un logement sans l’accompagnement d’un courtier immobilier

Êtes-vous une personne immigrante nouvellement arrivée à la recherche d’une location?

Voici quelques informations utiles pour éviter certaines situations désagréables et mieux connaître vos droits.

  1. Un loyer d’avance avant la signature
    Au Québec, il est coutume de payer le premier loyer le jour de la signature du bail. Si on vous demande de payer avant la signature, méfiez-vous!

  2. Une avance pour réserver l’appartement
    Lors de la visite ou même avant la visite, on peut vous demander de faire une avance pour bloquer l’appartement. Attention, il peut y avoir des arnaques à ce sujet. La personne demande des avances et par la suite ne donne plus de nouvelles. Imaginez-vous la galère pour récupérer votre argent.

     

  3. La caution
    La caution au Québec est illégale et controversée. Dès fois, le locataire peut proposer lui-même une caution pour une raison précise (animaux de compagnie, manque d’enquête de crédit, mauvais dossier de crédit, etc.). Dans ce cas-là, la caution est utilisée pour appuyer un dossier « problématique » qui a de grandes chances d’être rejeté.

     

  4. L’augmentation de loyer
    Pour les immeubles de moins de 5 ans, l’augmentation peut être acceptée, négociée ou refusée. Cependant si elle est refusée vous devez quitter le logement à la fin du bail.
    Pour un immeuble de plus de 5 ans, elle peut soit être acceptée, négociée ou refusée. Si vous choisissez de refuser, vous pouvez tout de même rester dans le logement et votre bail sera renouvelé. Cependant, le propriétaire pourra, à ce moment-là, ouvrir un dossier au tribunal administratif du logement (TAL). Si le montant de l’augmentation ne vous convient pas, n’hésitez pas à négocier!

  5. L’enquête de crédit
    Même si elle n’est pas obligatoire, elle est légale.
    C’est au propriétaire que revient le coût de l’enquête. Cependant, la plupart du temps le propriétaire ou le gestionnaire la demandent. Et souvent, c’est le locataire qui avance les frais pour prouver sa bonne foi. L’enquête coûte entre 50$ et 70$ et si elle positive, elle est généralement déduite du premier mois de loyer.
    Et pour les personnes immigrantes nouvellement arrivées sans enquête de crédit sur place, l’idéal pour prouver leur bonne foi est de proposer de payer le premier et le dernier loyer à la signature du bail.

Article écrit par Maxime Gaumont, courtier immobilier résidentiel, KW Connexion